[Guilde PVE-RP] ~ Cendres ~ [Gardiens]

Créée à l’initiative de joueurs partageant les mêmes objectifs de jeu, Cendres a vu le jour sur le serveur Tempête au début du mois de juillet 2011.

Principalement axée vers le PVE HL (actuellement VT et Fleuve clean), elle s’est néanmoins dotée d’un BG et encourage ses membres à faire du RP en permettant aux non initiés de découvrir cette autre manière d’aborder le MMO.

Notre recrutement est ouvert aux joueurs PVE, mais nous sommes également prêts à accueillir les rôlistes désireux de simplement faire vivre le RP de Cendres.


Fiche technique de la Guilde :

GM : Ayden
Officier RP (organisation d'events et recrutement des joueurs RP uniquement) : Berryl
Officier en charge du recrutement PVE : Analyne
Adresse de notre site : www.cendres-guilde.com

Une partie ambassade, sur le forum, doit permettre la prise de contact RP avec la guilde.
Nous espérons pouvoir, à partir de la rentrée, lancer quelques events.


Background de la Guilde (nous le peaufinons encore ) :

Lorsqu'Aedraxis brise le Voile en utilisant les machines d'Orphiel Farwind, « l’Ombre » s’abat sur Telara et l’apparition des premières failles plonge le monde dans le chaos d'une nouvelle guerre.

Pour la première fois, des héros Gardiens sont ramenés à la vie par les Veilleurs. Le combat qu'ils mènent alors aux côtés des armées régulières, doit empêcher Aedraxis de livrer Telara à Regulos.

A cette époque, Marcus Stern est un jeune officier surtout connu pour son franc-parler et ses origines plus que modestes.
Ses aptitudes guerrières lui permettent néanmoins de gravir les échelons et finissent par le propulser à la tête d'une légion sans grande envergure, regroupant fortes têtes, cabochards et anciens voyous indisciplinés auxquels on ne confie que les missions les plus périlleuses.

Guidés par leur nouveau général, qui a su gagner leur confiance, les hommes de Stern s'avèrent pourtant être de vaillants combattants.
Néanmoins, plus connus pour leurs manquements aux directives générales, leur haut commandement les dédaignent et condamne les esclandres que provoquent leurs nombreuses désobéissances.

Les "Têtes brûlées" de Marcus acquièrent cependant une certaine notoriété auprès des gens du commun.
Stern, qui n'engage ses hommes qu'à les défense des plus démunis, est apprécié du peuple et l’ombre de cette célébrité commence à lourdement peser sur ses supérieurs.

De "pion" utile le Général devient un "fou" ; dangereux et craint. Ses principes humanistes et ses idées d’alliance avec les fidèles d’Orphiel sont dérangeants, et, au moment où le bouclier se dresse pour protéger Port Scion, il est définitivement perçu comme une menace par quelques uns de ses pairs.

Pour certains, se débarrasser de lui devient alors une priorité et, de trahisons en complots, ils dessinent les circonstances de sa perte.

C’est dans les sables chatoyants que le plan est mis à exécution.

Ce qui devrait être une mission de routine pour Marcus et ses hommes est en réalité un piège.
Ainsi, perdue dans un enfer de failles, coupée de toute retraite et désespérément seule face à ses ennemis, la légion de Stern disparaît, et l'ancien général du peuple est oublié.

Marcus n’est pourtant pas mort en même temps que ses soldats. Seul rescapé de la bataille il est caché et soigné, tant bien que mal, par ceux que la rumeur surnomme déjà « les traîtres renégats ».
Son moral est néanmoins grandement éprouvé et, ni les marques sur son corps, ni sa jambe gauche devenue raide, ne parviennent à atténuer sa culpabilité.

Persuadé d’avoir mené ses troupes à la mort et d’être le seul responsable de leur défaite, Marcus se tient à l’écart du monde, vivant son deuil en ermite et refusant tout soutien.

Bien des années plus tard, la visite d'une élue change le cours de son destin.

Rappelés à la vie par les Veilleurs, la plupart de ses légionnaires attendent son retour. Ils ne livreront leur dernière bataille que sous les ordres de celui qui, depuis toujours, a été leur Général.



Charte de la Guilde (elle a été rédigée de manière RP )

Les années s’étaient écoulées mais, il devait l’admettre, elles n’avaient en rien altéré la force de ses convictions.

Au départ il s’était pourtant cru perdu.

Accablé par le poids de la culpabilité et prisonnier d’un corps ravagé par la dernière bataille qu’il avait livrée, Marcus Stern, Général d’une Légion de fiers et valeureux combattants, avait disparu en même temps que ses compagnons d’arme.

La Faucheuse l’avait pourtant boudé mais, alors même qu’elle était restée sourde à ses souffrances et avait dédaigné son infirmité, une part de lui était restée sur le champ de bataille. Là où les hommes et les femmes de sa légion avaient péri.

Leurs noms et le visage de chacun d’eux étaient néanmoins restés gravés dans sa mémoire et, pour se punir de les avoir menés à la mort, il se les était rappelés chaque jour, et il avait continué à le faire, même après qu’il eut enfin compris que la défaite avait été inévitable.

Jusqu’à ce que les Veilleurs les rappellent sur Telara, Marcus n’avait jamais imaginé pouvoir un jour revoir ses anciens soldats. Aujourd'hui et comme avant, maintenant qu'ils étaient de retour, il donnerait sa vie pour eux.

...

Un sourire aux lèvres, l’ancien général déplia le vélin sur lequel il avait, il y a quelques années, fait inscrire les principes qui devaient guider ses légionnaires.

Le parchemin était quelque peu usé, mais l’écriture y était encore lisible.

Une fois le document épinglé en ses coins sur la table de l’auberge, il leva les yeux et contempla ceux qui s’étaient rassemblés autour de lui.
Il en était certain, rien ne pourrait jamais le rendre plus fier que de mener ces gens, une fois encore, à la bataille.

C’est donc d’une voix claire et assurée qu’il se mit à lire :

« Sois juste et refuse toute diffamation.
Il n’est personne qui ne mérite que tu le considères.

Tiens parole et remplis tes obligations.
Dans le respect de tes supérieurs et celui de tes pairs.

Mets à profit apprentissages et formations.
Pour que, dépourvu de lâcheté, au combat tu restes fier.

Ne recherche pas la gloire et mets de côté tes seules ambitions.
Dans la bataille soudés, nous sommes tous des frères. »

...

Marcus releva la tête et, devant l'air sérieux de ses compagnons d'arme, il opina du chef avant de s'esclaffer :

« Pourvu que cela ne nous empêche pas de fêter nos retrouvailles ! »

Au fond de la salle, un nain grogna son assentiment en débouchant un fût de bière.